Ophtalmologie
Fiche réalisée selon le plan OD
Item ECNi 83
Urgences | |
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Etiologiques | Cliniques |
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Déf 1 : les anomalies de la réfraction regroupent toutes les situations d’amétropie.
Réfraction : déviation d’une onde lumineuse lorsqu’elle rencontre une surface séparant deux milieux transparents d’indices différents.
Les deux éléments réfractifs les plus importants de l’œil sont la cornée (42 δ en moyenne) et le cristallin (20 δ environ)
Note : la capacité d’accommodation du cristallin est de 14 δ à 10 ans, puis diminution progressive dans le cadre du vieillissement physiologique (presbytie) jusqu’à disparition complète de la capacité d’accommodation vers 70 ans.
Punctum remotum : point le plus éloigné que peut voir l’œil de façon nette sans accommoder.
Punctum proximum : point le plus proche que peut voir l’œil de façon nette en accommodant.
Emmétropie : chaque point lumineux d’un objet correspond à un point unique de son image formée à la surface rétinienne ; l’objet est donc vu net.
Amétropie : anomalie de la réfraction responsable d’une baisse de l’AV améliorable par une correction optique (par opposition aux maladies de l’œil et des voies optiques)
Signe clinique : Baisse de l’acuité visuelle (BAV) permanente améliorable par le port d’une correction optique.
Signe paraclinique : Aucun examen paraclinique n’est nécessaire
1) Etiologies 1
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Amétropies sphériques : l’anomalie optique est la même quel que soit le plan du rayon lumineux
- Astigmatisme : anomalie du cylindre et de l’axe ; réfraction différente en fonction du plan du rayon lumineux.
Etio | Clinique | CORRECTION |
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Astigmatisme | BAV de loin et de près, fatigue visuelle, diplopie Formes myopique, hypermétropiques, ou mixtes |
verres cylindriques convexes ou concaves |
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Paralysie de l’accommodation : responsables de la BAV de près, la vision de loin étant normale (en l’absence d’autres troubles)
Etio | Clinique | CORRECTION |
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Presbytie | Age > 40ans, plus précoce si hypermétropie associée, plus tardif si myopie associée Fatigue visuelle |
verres sphériques convexes |
Prise médicamenteuse : anticholinergiques, atropiniques | Interrogatoire | |
Paralysie du nerf oculomoteur (III) | examen neurologique | |
Spasmes de l’accommodation | Terrain : hypermétropie mal corrigée, post-trauma Céphalée, vision trouble et sensation de rapetissement des objets |
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Autres (diphtérie, encéphalite, intoxication au plomb, botulisme, etc. ) | Selon la cause |
2) Orientation diagnostique 1
A ) Clinique
Mesure de l’acuité visuelle
– De loin : échelle de Monoyer (patient lettré), échelle de Snellen et anneaux brisés de Landolt (adaptées pour illettrisme), ETDRS à progression logarithmique (échelle plus performante sur les AV faibles)
– De près : échelle de Parinaud (patient lettré), échelle de Rossano-Weiss (échelle adaptée à l’illettrisme)
Etude de la réfraction : c’est une étape essentielle de tout examen ophtalmologique. Les méthodes objectives (réfractométrie et kératométrie) sont réalisées en routine, suivies par la méthode subjective.
Note : L’examen est réalisé sous cycloplégique (atropine ou cyclopentolate) chez l’enfant, compte tenu de son pouvoir d’accommodation important.
Méthode objective
– Réfractométrie automatique : sphère, cylindre et axe mesurés facilement en routine, exprimés en “dioptries”.
– ±Kératométrie (souvent avec le même appareil) : courbure de cornée, utile notamment en pré-thérapeutique (prescription de lunettes, lentilles, chirurgie de la cataracte)
Méthode subjective : mesure de la meilleure acuité visuelle corrigée (avec des verres sphériques et/ou cylindriques, convexes ou concaves, de puissance variable)
B ) Paraclinique
Bilan systématique / de premiere intention devant |
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C ) Synthèse
(sera réalisée ultérieurement)
3) Traitement symptomatique
Le traitement symptomatique consiste au port de lunettes/lentilles (voir tableaux)