1) Généralités 1A
Def : la contraception est un ensemble de méthode visant à empêcher la survenue d’une grossesse pendant une période donnée et ce, de façon efficace, acceptable, non nuisible à la santé 1malgré des effets indésirables… ? et réversible.
Classification : il existe 2 principaux types de contraceptions
Hormonales | Non hormonales |
-Combinées (œstrogène + progestatif = œstroprogestatifs) -Progestatives seules |
– DIU – méthodes barrières – les méthodes dites « naturelles » |
Indications : En plus de la maîtrise de la fertilité pour éviter les grossesses non désirées, il existe des bénéfices non contraceptifs :
. protection des IST (préservatifs)
. pathologies fonctionnelles ou organiques gynécologiques et mammaires (contraception hormonale)
. pathologies nécessitant une aménorrhée thérapeutique, par exemple hémorragie par troubles de l’hémostase (contraception hormonale).
Efficacité : se mesure selon l’indice de Pearl (= taux de grossesse / an / 100 femmes)
2) Pharmacologie
A) La contraception œstroprogestative (COP) 1B
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Composition
Il s’agit d’une contraception hormonale combinée, comprenant 2 principes actifs :
– un œstrogène : éthinylœstradiol ou œstradiol
– un progestatif, dont il existe 3 générations dérivé de la 19-nortestostérone :
. 1ère génération : noréthistérone et lynestrénol (ne sont plus disponibles)
. 2e génération : lévonorgestrel et norgestrel
. 3e génération : désogestrel, gestodène, norgestimate
. autres progestatifs : drospirénone, acétate de chlormadinone, acétate de nomégestrol (en association avec l’œstradiol) et acétate de cyprotérone.
On distingue 3 types selon le dosage 1A 2on note dans le tableau ci-dessous une pilule quadraphasique ! :
– Pilule combinée monophasique : la dose des deux composés est fixe tout au long du cycle
– Pilule combinée biphasique : existence de deux séquences de dosages : plus forte posologie en 2e partie de plaquette
– Pilule combinée triphasique : trois phases de dosages sont utilisées
Voies d’administration
– Orale (pilules)
– Transdermiques (Patch)
– Vaginale (Anneau)
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Mode d’action1A
Elle agit par inhibition de l’ovulation + modification de la glaire cervicale et de l’endomètre . Plus précisément :
– action antigonadotrope du composé progestatif principalement (amplifiée par l’œstrogène) supprimant ainsi le pic ovulatoire de LH et FSH et inhibant la croissance folliculaire
– modification de la glaire cervicale, épaisse et moins abondante (composé progestatif)
– atrophie de l’endomètre le rendant ± inapte à la nidation (composé progestatif)
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Contre-indications
Contre-indications absolues
– Notion d’accidents thromboemboliques artériels ou veineux
– Prédisposition héréditaire ou acquise aux thromboses veineuses ou artérielles
– Alitement prolongé ou situation à risque thromboembolique (certaines situations chirurgicales)
– Pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère
– Lupus évolutif, connectivites, porphyries
– Migraine avec aura
– Hypertension artérielle non contrôlée
– Diabète de type 1 compliqué de micro/macroangiopathie ou d’une durée de plus de 20 ans
– Diabète de type 2
– Tumeurs malignes connue ou suspectée du sein ou de l’utérus hormonodépendante
– Affections hépatiques sévères ou récentes
– Hémorragies génitales non diagnostiquées
– ATCD de chirurgie bariatrique (voie orale)
Contre-indications relatives
– Tabagisme après l’âge de 35 ans
– Diabète de type 1 non compliqué
– Dyslipidémie, obésité
– Tumeurs bénignes du sein ou de l’utérus
– Hyperprolactinémie sans diagnostic étiologique préalable
– Inducteurs enzymatiques (par perte d’efficacité)
– Fibrillation auriculaire, arythmie, coronaropathie ou valvulopathie
– Drépanocytose
– Maladies inflammatoires chroniques de l‘intestin (MICI)
– Syndrome hémolytique et urémique (SHU)
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Effets indésirables1A
Majeurs
– Risque thromboembolique veineux par modification de l’hémostase induite par les stéroïdes contenus dans les COP. Les pilules combinées de 2e génération ont un RR=3-4 (3-4/10.000), comparativement inférieur à celles contenant des progestatifs de 3e génération, de la drospirénone ou de l’acétate de cyprotérone, du patch ou l’anneau contraceptifs (RR=6-8 ) 1B
– Risque artériel (risque d’infarctus du myocarde ou d’AVC), par apparition d’une hypertension artérielle, d‘une insulinorésistance, de trouble lipidique (augmentation des triglycérides, du cholestérol total, et du cholestérol HDL)
– Cancer du sein et du col de l’utérus (très légère augmentation du risque)
– Lithiase biliaire
Mineurs : Ces effets dépendent du climat hormonal de la COP (équilibre entre oestrogène et progestérone) et de chaque femme
– Troubles du cycle (surtout les 6 premiers mois 1B)
– Troubles digestifs (nausées, vomissements)
– Mastodynies
– Céphalées
– Troubles de l’humeur et/ou de la libido
– Troubles cutanés
Remarque : pas de prise de poids significative ! 1B
Notes : Effet bénéfiques ! Les COP ont quelques effets bénéfiques indépendants de leur indication, que sont
– diminution du risque de cancer de l’ovaire (environ 50%, durée-dépendante), de l‘endomètre, du colon et du rectum
– amélioration des dysménorrhées, des ménorragies fonctionnelles et de l’acné (quelque soit le type de COP)
B) Contraception progestative seule 1A
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Composition
On distingue les microprogestatifs (progestatifs à faibles doses) et les macroprogestatifs (progestatifs à « fortes » doses).
Microprogestatifs : délivrés en continu selon plusieurs voies
. Voie orale : action contraceptive périphérique ++
. Voie sous-cutanée : implant contraceptif posé sous la peau à la face interne du bras non dominant après une anesthésie locale. Durée d’action = 3 ans. Avantage majeur = observance parfaite.
. Voie intra-utérine : le DIU au lévonorgestrel est utilisée pour 5 ans (forme classique) ou 3 ans (taille plus petite).
. Voie intra-musculaire 2 : injections d’acétate de médroxyprogestérone (tous les 3 mois).
Macroprogestatifs : délivrés le plus souvent par voie orale, se sont des dérivés de la progestérine des groupes pregnane et norpregnane. Ils sont prescrits hors AMM !
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Mode d’action
Microprogestatifs
– modification de la glaire cervicale (épaisse et donc impropre au passage des spermatozoïdes : importance d’une utilisation en continu)
– possible atrophie de l’endomètre, inapte à la nidation
– diminution de la mobilité tubaire
– pour le désogestrel : discrète action antigonadotrope variable selon les femmes (action anti-ovulatoire par écrêtement du pic de LH)
Macroprogestatifs
– Méningiome 3voir commentaire !!!
– Action centrale +++ par effet antigonadotrope
– Ils gardent les effets périphériques du progestatif
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Contre-indications
Absolues :
– Pathologies hépatiques évolutives
– Cancer du sein
– Kystes fonctionnels à répétition (microprogestatifs seuls)
– Antécédents de grossesse extra-utérine (microprogestatifs seuls)
– Pathologies hormonodépendantes vis-à-vis de la progestérone (méningiome par ex)
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Effets indésirables
Pas d‘effet indésirable métabolique et vasculaire !
Microprogestatifs
– Troubles du cycle
– Dystrophie ovarienne responsable d’un climat d’hyperœstrogénie relative : mastodynies, kystes fonctionnels ovariens , signes d’hyperandrogénie (acné, hirsutisme)
– Grossesse extra-utérine
Macroprogestatifs
– Troubles du cycle
– Climat hypo-œstrogénique : baisse de la libido, sécheresse vaginale, troubles de l’humeur
C) Dispositifs intra-utérins (DIU) 1A
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Composition
On distingue 2 types :
DIU au cuivre
– Il existe différents modèles adaptés aux différentes conditions anatomiques (taille de l’utérus)
– La durée habituelle d’action est de 5 ans.
DIU au lévonorgestrel
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Mode d’action
DIU au cuivre
– toxicité directe vis-à-vis des spermatozoïdes
– toxicité indirecte via la réaction inflammatoire endométriale (présence du cuivre)
DIU au lévonorgestrel : cf microprogestatif
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Contre-indications
Contre-indications à la pose d’un DIU :
– anomalies de la cavité utérine
– antécédents d’infection génitale haute datant de moins de 3 mois
– antécédents de grossesse extra-utérine
– hémorragies génitales non diagnostiquées
– traitement immunosuppresseurs ou corticoïdes au long cours (DIU au cuivre)
– Valvulopathies à risque d’endocardite
– Maladie de Wilson (DIU au cuivre)
– Contre-indication propre à la présence de progestatif (DIU au lévonorgestrel)
Chez la femme nullipare, pose uniquement sous certaines conditions : vérification du risque (recheche C. trachomatis et N gonorrhoeae), pose d‘un DIU de petite taille, information ++ sur les risques
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Effets indésirables
DIU au cuivre
– métrorragies
– douleurs pelviennes
– expulsion spontanée
– perforation
– infection génitale
– grossesse extra-utérine
DIU au lévonorgestrel : les effets indésirables associent celles des microprogestatifs par voie orale et celles du DIU au cuivre
D) Autres méthodes 1A
Méthodes barrières
– Le préservatif masculin ou féminin (prévention des IST, souvent associés à d’autres méthodes contraceptives)
– les spermicides
– le diaphragme
– la cape cervicale
Méthodes dites „naturelles“ :
. méthodes Ogino-Knauss
. températures
. Billings
. symptothermie
. etc.
3) Mise en place de la contraception 1A
« Une femme qui consulte pour une première demande contraceptive doit bénéficier d’une consultation uniquement dédiée à ce motif, quel que soit son âge » 3 . L’implication du partenaire peut être positive 3
Pour les mineurs, possibilité d‘une consultation anonyme et gratuite, sans nécessité du consentement de l‘autorité parentale
A) Examen clinique
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Interrogatoire
Recherche de contre-indication / FdR de complications :
– Les antécédents personnels et familiaux de cancer du sein, d’épisodes thromboemboliques veineux ou artériels, de FdR CV, de diabète ou obésité, de migraine avec ou sans aura
– Les antécédents gynéco-obstétricaux : âge des ménarches, troubles du cycle, mastodynies, dysménorrhées, épisodes infectieux, notion de GEU
– la liste des contre-indications est dispo ci-dessus (selon chaque type de contraception)
Recherche d‘interaction médicamenteuse :
– prise d‘inducteur enzymatique
– Lamotrigine : les COP accélère directement son métabolisme !
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Examen physique
Il est général, mammaire et ± pelvien (non obligatoire, notamment chez la jeune fille).
B) Bilan paraclinique 3
Bilan métabolique : cholestérol total, triglycérides, glycémie à jeun lors d’une prescription d’une COP
– avant la première utilisation ssi : ATCD perso ou familiale de MTEV ou métabolique, tabagisme, examen clinique anormal
– systématique à 3-6 mois
Bilan de thrombophilie : uniquement contexte familial de pathologie thromboembolique veineuse
Recherche de C trachomatis et N gonorrhoeae : ssi pose d’un DIU et risque infectieux (IST, infection génitale haute en cours ou récente, âge < 25 ans, partenaires multiples)
Frottis cervicovaginal selon les recommandations de dépistage du cancer du col 4rien à voir avec la contraception pour le coup… on en profite juste !
C) Informations à donner 3
Informer sur
– les différentes méthodes : l’efficacité, les contre-indications, les avantages, les risques et effets indésirables possibles, le coût, le remboursement et reste à charge, etc.
– le mécanisme d’action et le mode d’emploi : quand démarrer la contraception choisie, comment s’utilise la méthode choisie comment se prend la pilule choisie et trouver avec la femme l’horaire le mieux adapté, que faire en cas d’oubli
– la possibilité de contacter un professionnel de santé en cas de doute sur les modalités d’utilisation de la contraception
– les symptômes d’une possible complication et qui doivent conduire à consulter un médecin ou une sage femme
– la nécessité de signaler à tout médecin la prise d’une contraception hormonale en cas de traitement intercurrent, d’intervention chirurgicale, d’immobilisation prolongée ou de longs voyages en avion
– la nécessité de ne pas interrompre son traitement contraceptif
CAT en cas d’oubli de prise de pilule 1A
D) Choix de la contraception
« La méthode contraceptive doit être adaptée à chaque femme et choisie par et avec elle, en fonction de sa réalité quotidienne et des éventuelles contre-indications. La méthode choisie peut évoluer au fil de la vie et des situations rencontrées par la femme et/ou le couple » 3
Choix de « 1e intention » :
– si COP : 2e génération ; Pilule monophasique et remboursée1B
– Microprogestatif PO si FdR cardio vasculaire ou en PP/allaitement
– Macroprogestatif chez la femme > 40ans ou si pathologie oestrogenodépendante (mastopathie, endométriose, myome, hypertrophie endométriale) – hors AMM2
– DIU au progestatif particulièrement indiqué si dysménorrhée, ménorrhagie fonctionnelle et adénomyose
– DIU cuivre chez la femme multipare avec vie sexuelle stable
– injections d’acétate de médroxyprogestérone : en dernière intention et limité dans le temps 2
– Voir aussi la partie « cas particuliers » selon les situations
Changement : „Lorsque la tolérance est médiocre, un changement de type de pilule, mieux adapté, est indiqué.“ 1B
E) Initiation
Début d‘une contraception :
– entre le 1er et le 5e jour des règles : Efficacité immédiate
– après le 5e jour (méthode quick start) : S’assurer de l’absence de grossesse débutante et rapport sexuels protégés pendant au moins 7 jours !
Pose d‘un DIU : en période de règle ou juste après
Changement de contraception
Contraception initiale | Contraception nouvelle | Procédure |
COP | Progestatif | Début jour suivant |
Progestatif | COP | Début jour suivant après test grossesse 5il faut s‘assurer de l‘absence de grossesse… super fiable la contraception initiale ! |
Non hormonale | hormonale | Début idem nouvelle contraception |
4) Surveillance 1A
Elle est clinique et biologique
Surveillance |
Clinique : consultation après 3 mois puis tous les ans . vérification de l’observance et de la bonne tolérance clinique de la contraception et de l’absence d’un nouvel évènement personnel ou familial pouvant induire une contre-indication . permet la réalisation d’un examen clinique mammaire indispensable dans ce contexte, la prise de la tension artérielle et la vérification de la stabilité du poids |
Biologie : cholestérol total, triglycérides, glycémie à jeun si COP – bilan systématique à 3-6 mois – à renouveler tous les 5 ans en l’absence de faits nouveaux |
5) Cas particuliers
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Chez la femme à risques cardiovasculaires 4
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En post-partum 5
Le choix de la méthode de contraception chez la femme en post-partum prend en compte plusieurs paramètres :
– l’allaitement
– le risque thromboembolique veineux majoré (jusqu’à 42 jours PP)
– les pathologies survenues pendant la grossesse (HTA gravidique, prééclampsie, diabète gestationnel, phlébite, etc.)
Contraception œstroprogestative
– chez la femme qui allaite : ne sont pas recommandés dans les 6 mois suivant l’accouchement.
– chez la femme qui n’allaite pas : à partir de 42 jours après l’accouchement ( voir 21j selon l’OMS en l’absence de facteur de risque thromboembolique veineux)
Contraception progestative seule : utilisable à partir de 21 jours après l’accouchement
Dispositifs intra-utérins : utilisable à partir de 4 semaines après l’accouchement 6a pose d’un DIU au cuivre dans les 48 heures après un accouchement est possible mais n’est pas d’usage courant en France
Méthodes barrières : Le diaphragme, la cape cervicale et les spermicides sont utilisables après 42 jours (6 semaines)
Méthodes naturelles
– Aménorrhée lactationnelle (méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée : MAMA) : l’allaitement peut avoir un effet contraceptif jusqu’à 6 mois après l’accouchement (risque de grossesse à 6 mois < 2 %) si toutes les conditions suivantes sont réunies :
. allaitement exclusif
. allaitement jour et nuit, 6-10 tétées par jour
. pas plus de 6 heures entre deux tétées la nuit, pas plus de 4 heures le jour
. aménorrhée persistante (absence totale des règles)
– méthodes d’abstinence périodique et d’auto-observation : utilisables uniquement après le retour des règles (nécessité d’avoir eu ses règles à 3 reprises et d’avoir des cycles réguliers)
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Après une interruption volontaire de grossesse6
La reprise de la fertilité après une IVG est immédiate : une contraception efficace est indispensable dès lors.
Contraception œstroprogestative et progestative : elles sont utilisables immédiatement après une IVG (chirurgicale ou médicamenteuse). A débuter :
– IVG chirurgicale : le jour de l’aspiration ou le lendemain
– IVG médicamenteuse : le jour de la prise de prostaglandine ou le lendemain
Dispositifs intra-utérins : mise en place :
– IVG chirurgicale : immédiatement au décours de l’aspiration
– IVG médicamenteuse : lors de la visite de contrôle si la vacuité utérine à l’échographie est constatée ou si le dosage de bêta-hCG plasmatique est négatif. Si doute, pose du DIU lors des règles suivantes
Méthodes barrières et méthodes naturelles : utilisable, mais « compte tenu du taux d’échec élevé, l’éventualité d’une grossesse non prévue doit être acceptable sinon préférer une autre méthode. » Pour le premier cycle, éviter une méthode avec manipulation vaginale.
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Chez la femme transplantée (rein, foie, cœur, poumon) 7
3 réponses à “Contraception”
Le PaP en pédia 2017 note : « le 1er choix va à une pilule remboursée à 20 ou 30 µg d’EE et un progestatif de 2e (Minidril®, Adepal®, Trinordiol® et génériques) ou 3e génération (Leeloo®, Desobel 20®, Carlin 20® ou 30®) »
Cependant
– la HAS (et les ref. d’enseignants) est formelle, pas de 3e génération en première intention !
– Leeloo est de 2e génération…
L’arbre est volontairement simple… surtout pour bien voir les examens complémentaires recommandés avant le début de contraception (pas grand chose)
Une mise à jour est nécessaire concernant les macroprogestatifs et le risque de méningiome. De nombreuses molécules ne sont plus utilisable.
« l’utilisation prolongée de promégestone (Surgestone 0,5 mg), de médrogestone (Colprone 5 mg) ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg / 3 ml) est associée à un surrisque de méningiome. Celui-ci est augmenté lorsque la durée d’utilisation de ces médicaments à la posologie autorisée par l’autorisation de mise sur le marché dépasse 1 an, comme c’est le cas avec les acétates de chlormadinone (Lutéran et génériques), de nomegestrol (Lutényl et génériques) et de cyprotérone (Androcur et génériques). »
« A contrario, les résultats avec les DIU au lévonorgestrel 13,5 et 52 mg, des contraceptifs largement utilisés, ne montrent pas de surrisque de méningiome. De même, l’exposition à la progestérone (par voie orale, intra-vaginale et cutanée) (Utrogestan et génériques) et à la dydrogestérone (Duphaston, Climaston) n’a pas été associée significativement à un surrisque de chirurgie de méningiome intracrânien. »
Source : https://ansm.sante.fr/actualites/progestatifs-et-meningiome-pas-daugmentation-du-risque-avec-les-diu-au-levonorgestrel-mais-confirmation-du-risque-pour-3-nouvelles-substances