Localisation du mot-clé

Titre

Contenu (corps de texte)
Type de contenu

Articles

Pages (item, matière)

Liens Externes
Sous-titre de fiche MedG

Sous-titre

Pathologie rachidienne lombaire « commune »

Hernie discale lombaire, Lombalgie commune, Lombalgie d‘origine articulaire postérieure, Lombocruralgie, Lombosciatique, Lumbago

Fiche MGS
Une Fiche MedG Maladie et Grand Syndrome
X Fiche non-relue par un tiers, créée le 12/03/18.

RhumatoNeuro
Fiche réalisée selon le plan MGS
Item ECNi 92


Dernières mises à jour
Fév. 2019 : mise à jour de la source COFER, disparition de la plupart des données concernant l’arthrose postérieure, modifications mineures / mise à jour de la source MPR, modifications mineures (Vincent)
Mars 2018 : création de la fiche (Vincent)
Sources
0 : source isolée (prof en cours, site web) ou non identifiable
1A : COFEMER 6e édition 2018 – items 92 (référentiel de MPR – indisponible en ligne, lien vers l’édition 2015)
1B : COFER 6e édition 2018 – items 92 et 93 (référentiel de rhumatologie – indisponible en ligne, lien vers l’édition 2015)
Sommaire
1) Généralité
2) Diagnostic
– A) Clinique
– B) Paraclinique
– C) Diagnostics différentiels
3) Evolution
– A) Histoire naturelle
– B) Complication
4) PEC
– A) Bilan
– B) Traitement


1) Généralité 1A

Définitions (HAS et recommandations européennes COST B13) : les lombalgies sont des douleurs de la région lombaire, limitée à celle-ci ou irradiant à la fesse, la crête iliaque voire la cuisse, mais ne dépassant pas le genou.

On distingue plusieurs formes
– Aiguë : < 6 semaines (= lumbagos)
– Subaiguë : 6 semaines à 3 mois
– Chronique : ≥ 3 mois
– Récidivante : nouvel épisode après ≥ 6 mois sans douleur

Note : «Il existe peu de recommandations pour la prise en charge des lombalgies chroniques, par rapport à la lombalgie aiguë. La lombalgie chronique n’est pas une entité clinique et diagnostique, mais plutôt un symptôme chez des patients présentant différents stades d’incapacité et de chronicité. Dans l’ensemble, les preuves scientifiques sont limitées sur beaucoup d’aspects de l’évaluation diagnostique et des thérapeutiques concernant les patients lombalgiques chroniques. » (recommandations européennes COST B13).

Les lombo-radiculalgies sont associées à un déficit neurologique radiculaire.

Epidémiologie des lombalgies chroniques
– Incidence : 60 à 90 % de la population générale
– Prévalence : 1/4 à 1/3 de la population générale 1A, maximale entre 50 et 65 ans 1B
– FdR identifiés 1B : efforts répétés, ATCD de traumatisme, vibrations, postures prolongées, tabagisme, facteurs génétiques

Note 1B : les lombosciatiques communes surviennent chez des sujets plus jeune (30-40 ans)

Etiologie 1B
– Arthrose vertébrale lombaire, avec des particularités en cas de canal lombaire rétréci arthrosique
– Hernie discale chez des sujets plus jeunes

2) Diagnostic 1A

Clinique Paraclinique
Douleur dorsale, absence de red flag
± radiculalgie

Les signes décrits dans les parties A et B correspondent aux « Drapeaux verts », en faveur d’une origine mécanique.

A ) Clinique

  • Signes communs et éléments de l’examen clinique

> Examen clinique systématique

Palpation des épineuses, recherche de contracture paravertébrale
Recherche d’irradiation douloureuse, de signes neurologiques associés
Manoeuvre du palper-rouler

> Absence de « red flag », drapeaux rouges

La présence d’un de ces signes oriente vers une lombalgie symptomatique.

Age < 20 ans ou > 55 ans
Antécédent de traumatisme violent récent / de tumeur maligne
Douleur : d’horaire non mécanique, progressive / lombaire haute 1B / constante
Prise de corticoïdes au long cours / prise de drogue, immunosuppression, VIH
Perte de poids inexpliquée
Fièvre
Signes neurologiques étendus (ex : syndrome de la queue de cheval)
Déformation structurale

> Autres éléments cliniques (utiles au suivi 0)

Indice de Schöber-McRae : évalue la souplesse (ou raideur) axiale
– 2 repères : 10 cm au dessus et 5 cm en dessous de l’épineuse L5
– Mesure des variations en flexion et en extension (normes selon taille et sexe)

Mesure des amplitudes rachidiennes : flexion-extension (Schöber, distance doigt-sol), rotations, inclinaisons

Recherche de rétractions des plans sous-pelviens
– Quadriceps : mesure de la distance talon-fesse (patient en décubitus ventral)
– Ischio-jambiers : mesure des angles poplités

  • Lombalgies communes

> Lumbagos = lombalgies communes aiguës (< 6 semaines)

Anamnèse
– ± ATCD de lombalgies
– Douleur mécanique d’apparition brutale, en barre, pouvant empêcher le redressement du tronc, siège lombaire bas
– Facteurs déclenchant / aggravant : impulsivité à la toux 1A, 1B, à la défécation, port de charge, efforts, station debout ou assise prolongée 0

Examen physique
– Déviation antalgique du rachis, douleur à la palpation des épineuses
– Contracture paravertébrale, raideur souvent limitée à un secteur (indice de Schöber)
– Signes de Lasègue et de Léri (la distinction entre le Lasègue lombaire et radiculaire se fait selon le territoire douloureux, limité au territoire lombaire ici)
– Absence de déficit neurologique

> Lombalgie commune chronique (> 3 mois) : recherche des signes précédents, traitements déjà mis en œuvre, retentissement socioprofessionnel

> Lombalgie d’origine articulaire postérieure (arthrose interapophysaire postérieure) 0

Anamnèse
– Terrain typique = syndrome trophoblastique de la post-ménopause : excès pondéral + hypercyphose dorsale et hyperlordose lombaire
– Douleurs lombaires basses irradiant aux fesses, cuisses ou jambes (mais pas jusqu’aux pieds!), à type de brûlure
– Début insidieux, douleur majorée par les contraintes mécaniques, en fin de nuit et au réveil

Examen physique : syndrome cellulo-téno-myalgique fréquent (palpé-roulé)

  • Lomboradiculalgies communes

2 signes représentent une urgence chirurgicale
– Déficit moteur ≤ 3/5 (sciatique paralysante)
– Troubles génito-sphinctériens (sd de la queue de cheval)

Note 1B : le caractère hyperalgique (résistant aux doses usuelles d’antalgiques palier 3) impose également une PEC urgente en milieu médico-chirurgical.

Examen clinique : signes des lombalgies communes et…
– Radiculalgie complète atteignant le pied, ou parfois tronquée, horaire mécanique
– Lombosciatique : territoire L5 (marche sur les talons) ou S1 (marche sur les pointes)
– Lombocruralgie : territoire L3 ou L4, douleurs insomniantes +++
– Signes de Lasègue et de Léri (reproduisant la douleur radiculaire)
– Pas de boiterie (mais claudication intermittente en cas de canal lombaire rétréci arthrosique) 1B

B ) Paraclinique 1B

Radio : rachis lombaire F+P et bassin de face en 1ère intention
– Forme articulaire postérieure : pseudo-spondylolisthésis plus fréquent entre L3 et L5 0
– Il n’existe aucun parallélisme radio-clinique : ne pas imputer trop facilement une lombalgie à l’arthrose

Indications à la radiographie du rachis lombaire
– Douleurs lombaires chroniques (ne pas répéter en l’absence de drapeau rouge)
– Présence de drapeau(x) rouge(s), aggravation de la douleur

± IRM (TDM à défaut) : visualise les lésions dégénératives avec concordance radio-clinique – compression de la racine du même étage en cas de hernie postéro-latérale, ou de la racine sus-jacente en cas de hernie foraminale.

Indications à l’IRM / TDM
– Lombalgies ou lomboradiculalgies aiguës en présence de drapeaux rouges
– Lombalgies et lomboradiculalgies chroniques persistant sous traitement médical (> 6-8 semaines)

Note 0 : classification IRM de Modic des discopathies érosives (modifications de signal des plateaux vertébraux associées à la dégénérescence discale)
– Modic 1 (seul associé à la douleur) : hyposignal Tl et hypersignal T2, correspondant à un oedème
– Modic 2 : hypersignal T1 et T2, correspondant à une involution graisseuse
– Modic 3 : hyposignal T1 et T2, correspondant à une ostéosclérose

± Saccoradiculographie : recherche d’un conflit disco-radiculaire avec IRM / TDM normale 0. N’est pratiquement plus réalisée 1B.

C ) Diagnostic différentiel 1B

Ces étiologies sont à évoquer devant toute lombalgie en présence d’un drapeau rouge.

Lombalgies symptomatiques rachidiennes
– Fracture : ostéopathies déminéralisantes, causes tumorales
Tumeur : maligne (myélome…) ou bénigne (ostéome ostéoïde, neurinome, méningiome…)
– Infection : spondylodiscite
– Inflammation : spondyloarthrite

Lombalgies symptomatiques viscérales
– Vasculaire : anévrisme de l’aorte abdominale
– Urinaire : lithiase rénale chronique, hydronéphrose, tumeur rénale
– Digestives : tumeurs digestives (gastrique, rectocolique, pancréatique), pancréatite chronique, fibrose rétro-péritonéale
– Autre : ADP pré-rachidienne, tumeur pelvienne

Lomboradiculalgies symptomatiques : les étiologies rachidiennes sont communes, certaines causes viscérales également ; auxquelles il faut ajouter les causes de méningoradiculite, les atteintes du psoas dans les cruralgies…

3) Evolution 1A

A ) Histoire naturelle

La plupart des épisodes de lumbago évoluent naturellement vers la guérison en quelques jours. 10 % des lumbagos évoluent vers la chronicité, à l’origine d’une part importante des dépenses de santé publique.

Dans les formes chroniques, les douleurs sont source de limitation d’activité, puis de restrictions de participation amenant aux répercussion socio-professionnelles. Le pronostic fonctionnel est alors sombre : probabilité de reprise de 50 % après 6 mois d’arrêt de travail, 25 % après 1 an, à peu près nulle passé 2 ans.

Les lombalgies articulaires postérieures ont une évolution d’emblée chronique 0

Le risque de passage à la chronicité 1B est majoré en présence de « Drapeaux jaunes » (contexte bio-psycho-social) ou de « Drapeaux noirs » (facteurs professionnels).

Drapeaux jaunes : dépression, anxiété, peur de la douleur et du trauma, catastrophisme, fausses croyances et informations, recherche de bénéfices secondaires, conflit professionnel ou familial…

Drapeaux noirs : insatisfaction au travail, conflits et litiges avec une assurance la Sécurité sociale, un expert, excès de sollicitude, conditions de travail difficiles sans opportunité de changement, type d’activité professionnelle…

B ) Complications

Syndrome de déconditionnement à l’effort
– Perte de la mobilité rachidienne
– Diminution des capacités musculaires et cardiovasculaires à l’effort
– Réduction des capacités fonctionnelles
– Cinésiophobie (peur du mouvement)

Canal lombaire étroit arthrosique : syndrome de la queue de cheval avec caractéristiques particulières (majoration en lordose et à la marche : claudication radiculaire, signe du caddie = appui antérieur)

4) PEC 1A

A ) Bilan

Le bilan diffère selon qu’il s’agisse d’une lombalgie isolée ou d’une lomboradiculalgie.

Bilan devant une lombalgie isolée
Suspicion de lombalgie secondaire (drapeaux rouges) :
– Radio : rachis F+P et bassin de face, ± clichés dynamiques en flexion-extension (si ATCD traumatique), ± IRM 1B
– NFS, CRP
– Autres selon le contexte
Evaluation du risque de passage à la chronicité (drapeaux jaunes et noirs) pour les lumbagos
Bilan pré-thérapeutique : différents questionnaires évaluent…
– La composante anxieuse et dépressive : score HAD
– Le retentissement sur les activités de la vie quotidienne : questionnaire de Québec
– Les fausses croyances : tests FABQ et BBQ
– La qualité de vie : autoquestionnaire de Dallas
Bilan devant une lombo-radiculalgie 1B
Suspicion de lomboradiculalgie secondaire (drapeaux rouges) : idem lombalgie
Bilan étiologique / pré-thérapeutique
– IRM / TDM en urgence en cas de forme grave (lombosciatique paralysante, sd de la queue de cheval) ou après 6-8 semaines de traitement médical bien conduit
– ± Saccoradiculographie (pratiquement plus réalisée)

Suivi en imagerie
Lumbago : Aucun examen d’imagerie n’est justifié devant une lombalgie évoluant depuis < 7 semaines, sauf en cas de suspicion de lombalgie symptomatique, ou selon les modalités du traitement. L’absence d’évolution favorable autorise à raccourcir ce délai.
Lombalgie commune chronique : il n’y a pas lieu de répéter les examens d’imagerie la première année, sauf en cas d’évolution des symptômes, ou dans un bilan pré-thérapeutique (manipulations vertébrales)
Lombosciatique commune non-compliquée 1B : Aucun examen complémentaire n’est nécessaire initialement pour une forme typique de l’adulte jeune. L’imagerie se justifie après 6-8 semaines de traitement médical (TDM / IRM ± saccoradiculographie).

B ) Traitement

  • Mesures et informations communes

Arrêt de travail : durées de référence HAS (indicatives, à moduler selon les comorbidités et complications) dans les lombalgies aiguës, subaigües et chroniques

Type d’emploi Définition Durée de référence
Sédentaire 1 jour
Travail physique léger Charge ponctuelle < 10 kg
Charge répétée < 5 kg
3 jours
Travail physique modéré Charge ponctuelle < 25 kg
Charge répétée < 10 kg
14 jours
Travail physique lourd Charge > 25 kg 35 jours

Education thérapeutique +++
– Pas d’alitement systématique, encourager les activités physiques
– Poursuite des activités au niveau maximum compatible avec les douleurs
– Information structurée et validée (Guide du dos)

Accompagnement psychologique, reprise des activités socio-professionnelles

  • PEC d’une lombalgie commune aiguë / subaiguë

Ceinture de maintien lombaire : en particulier à la reprise des activités ou pour les efforts sollicitant le plus le rachis lombaire.
Troubles proprioceptifs possible avec ce type d’orthèse, mais pas d’amyotrophie

Traitements médicamenteux
– Antalgiques palier 1 ou 2, plutôt à intervalles réguliers qu’à la demande
– AINS possibles en cure courte (mais à éviter – effets indésirables)
– ± Myorelaxants sur une courte durée 1A / myorelaxants non-validés 1B
– Corticoïdes inefficaces (!) 1B

Kinésithérapie : jamais initialement (pas d’efficacité dans la lombalgie aiguë), à envisager après 4 semaines d’évolution ou en cas d’ATCD d’épisodes analogues

Reconditionnement à l’effort en milieu professionnel (programmes multidisciplinaires) : à envisager pour les actifs en arrêt de travail depuis au moins 4 à 8 semaines

Manipulations vertébrales : formellement CI en cas d’atteinte neurologique (radio préalable)

  • PEC d’une lombalgie commune chronique

> En 1ère intention

Kinésithérapie : privilégier le travail actif aux techniques passives !

Traitements antalgiques
– Palier 1 ou 2, exceptionnellement palier 3 1A / pas de palier 3 1B
– ± Psychotropes en cas de drapeaux noirs
– Infiltrations cortisoniques : au niveau des zygapophyses en poussée inflammatoire (pas de preuve d’efficacité), parfois en intradiscal si atteinte Modic 1 à l’IRM 1B
– Myorelaxants non-recommandés !

> En 2ème intention
– PEC multidisciplinaire
– Programme de restauration fonctionnelle du rachis en hospitalisation en MPR
– PEC chirurgicale exceptionnelle, ssi instabilité discovertébrale (arthrodèse, prothèse discale) 1B

> Cas des lombalgies d’origine articulaire postérieure 0 : globalement idem
– Indication de choix pour les manipulations vertébrales
– Thermocoagulation articulaire postérieure parfois proposée
– Ne pas oublier la PEC d’un excès pondéral

  • PEC d’une lomboradiculalgie et de ses complications 1B

> Lomboradiculalgie non-compliquée

Phase aiguë : antalgiques, AINS, myorelaxants ± TENS 1A (neurostimulation électrique transcutanée), infiltrations cortisonées et orthèse lombaire (4 à 6 semaines) 1B

A distance
– Rééducation
– Nucléotomie au laser
– Les techniques chirurgicales améliorent 80 % des radiculalgies, mais n’ont aucun effet sur les lombalgies !

> Lomboradiculalgie compliquée (lombosciatique paralysante, sd de la queue de cheval) : PEC chirurgicale urgente.

Cette fiche vous plaît-elle ? Vous remarquez des erreurs ou imprécisions ? Donnez-nous votre avis !

Un formulaire et les commentaires publics ci-dessous sont prévus à cet effet.

Une réponse à “Pathologie rachidienne lombaire « commune »”

Laisser un commentaire

A lire avant de soumettre un commentaire :
– Les commentaires sont ouverts pour nous faire part de toute erreur, omission, question, complément d’information, … dans le but d’améliorer cette fiche de synthèse.
– Merci de nous indiquer systématiquement la source de chaque information fournie ! Si cela correspond à votre pratique, indiquez-nous votre spécialité.
– Les commentaires sont manuellement validés par l’équipe MedG. Il ne sera pas donné suite aux demandes de prise en charge personnelle, et de tels commentaires ne seront pas publiés.

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon Espace Perso
(connexion/ déconnexion)


Mes Fiches Personnelles de l’article
(connexion nécessaire)

Options de personnalisation du PDF

Hors inscription, les PDF générés sont protégés. Créez un compte et connectez-vous pour créer un PDF non-protégé et accéder aux options de personnalisation suivantes.




Ailleurs sur MedG
Liens internes

Pages liées
Matière(s) : Neurologie, Rhumatologie
Item(s) R2C (ECNi) : 94 (92), 95 (93)

Articles liés
Rachialgie
Hernie discale
Dérangement intervertébral mineur
Syndrome du canal lombaire étroit
Syndrome de compression du nerf supra-scapulaire
Pathologie rachidienne dorsale mécanique
Pathologie rachidienne cervicale « commune »
Neuropathie héréditaire avec hypersensibilité à la pression
Syndrome de compression du nerf fibulaire commun au col de la fibula
Syndrome de compression du nerf radial dans la gouttière humérale
Voir plus…

Bibliothèque
Liens externes associés

Recommandations et référentiels

Fiches
COFER – Radiculalgie et syndrome canalaire (Réf. de Rhumatologie – 2020) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2015&#93
CFCOT 2e édition (Réf. d’Orthopédie – traumatologie – 2019) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2017&#93
CERF-CNEBMN (Réf. d’Imagerie médicale – Radiologie – Médecine nucléaire – 2019) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2015&#93
CEN – Radiculalgies et syndromes canalaires – Neuropathies périphériques – Polyradiculonévrite aiguë inflammatoire (syndrome de Guillain-Barré) (Réf. de Neurologie – 2019)
Neurochirurgie 2e édition (Réf. de Neurochirurgie – 2019) [Indisponible en ligne&#93 Ce ref n‘étant pas en accès libre (ni une version antérieure de moins de 5 ans), nous l‘avons lié à toutes les fiches de la matière. Il se peut donc que le thème de cette fiche ne soit pas traité dans ce livre.
Cofemer – Rachialgie (Réf. de Médecine physique et réadaptation – 2018)
COFER – Rachialgies (Réf. de Rhumatologie – 2018) [Indisponible en ligne – lien vers l’édition 2015&#93
Dos douloureux de l’enfant (Fiche de synthèse – PaP en pédiatrie, 2016)

Recommandations
Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune (RBP – HAS, 2019. Synthèse PDF)
Lombalgie chronique de l’adulte et chirurgie (RBP – HAS, 2016. Synthèse PDF)
Surveillance médico-professionnelle du risque lombaire pour les travailleurs exposés à des manipulations de charges (RBP – SFMT, 2013. Synthèse pdf)

Publications scientifiques
van der Gaag et al. « Anti-inflammatoires pour la lombalgie aiguë » (Cochrane, 2020) Conclusions des auteurs: Cette mise à jour de la revue Cochrane comprenait 32 essais visant à évaluer l'efficacité des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les personnes souffrant d'une lombalgie aiguë. La qualité des données probantes varie de élevée à très faible, des recherches supplémentaires sont donc (très) susceptibles d'avoir un impact important sur les estimations d’effet et la confiance que nous y apportons. Les AINS semblent légèrement plus efficaces qu'un placebo pour la réduction de la douleur à court terme (confiance modérée), l’incapacité (confiance élevée) et l'amélioration globale (confiance faible), mais l'ampleur des effets est faible et probablement non pertinente sur le plan clinique. Il n'y a pas eu de différence nette dans la réduction de la douleur à court terme (confiance faible) lorsque l'on a comparé les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 aux AINS non sélectifs. Nous avons trouvé très peu de données probantes concernant l'absence de différence claire dans la proportion de participants subissant des effets indésirables, tant dans la comparaison des AINS par rapport au placebo que dans celle des inhibiteurs sélectifs de la COX-2 par rapport aux AINS non sélectifs. Nous n'avons pas été en mesure de tirer des conclusions sur les effets indésirables et la sécurité des AINS pour une utilisation à plus long terme, car seuls des essais contrôlés randomisés axés principalement sur l'utilisation à court terme des AINS et sur un court suivi ont été inclus. Ils ne sont pas optimaux pour répondre à des questions sur des événements indésirables rares ou à long terme.
Saragiotto et al. « Le paracétamol pour les douleurs lombaires » (Cochrane, 2016) Conclusions des auteurs: Nous avons trouvé que le paracétamol ne produit pas de meilleurs résultats qu'un placebo pour les personnes souffrant de lombalgie commune aiguë, et il n'est pas clair s'il a un effet sur la lombalgie chronique


Outils de consultation

Soulager une douleur récente du bas du dos (Fiche Info Patient – Prescrire, 2020) [Payant&#93 Résumé : En cas de douleur lombaire récente sans gravité chez un adulte, il est préférable de maintenir une activité physique sans forcer. Appliquer de la chaleur et prendre du paracétamol aident à soulager.
Dos (site Prévenclic) Ensemble d’outils pour la prévention : aide à l'entretien, questionnaires, fiches patients, fiches médecins, liens utiles, brochures et affiches à télécharger. Site gratuit et indépendant.


Documents grand public

Ameli.fr (Site Web) Site de la CPAM, contenant des informations tout public sur de très nombreux symptômes et maladies
Lumbago et sciatique (Vidéo explicative WhyDoc)
La rhumatologie pour tous (Site Web) Site grand public de la société française de rhumatologie

Un doc. est absent ? Vous ne trouvez pas l’info ?


Dites le-nous !
ou
Proposez un lien vers une référence (new) !
(connexion nécessaire)


Recherche sur


Voir aussi sur

1000 guides cliniques pour MG, par le Collège de la Médecine Générale

> La Fiche

Désolé, le sommaire automatique n’est pas (encore) disponible pour cette fiche.

> Les Commentaires

> Mon Espace Perso

> Ailleurs sur MedG

> La Bibliothèque

 
Navigation